Une bonne nouvelle dans tout ce flux d’informations autour de la crise du Covid19, honnêtement on y croyait pas trop…. Mais elle est tombée cette semaine, enfin un petit rayon de lumière pour nos enfants et les jeunes dans l’obscurité du confinement ! Les stages d’été seront autorisés et les plaines de jeux rouvertes à partir du premier juillet ! Les enfants pourraient être accueillis, en petit groupe, en extérieur… pour des activités ludiques et éducatives… et retrouver d’autres enfants.
Dans nos premiers moments de déconfinement, il est important de porter une attention particulière à nos enfants, ados et étudiants bientôt en examens et en vacances ! Et, il est primordial, du point-de-vue du respect de leur droit et d’abord de leur meilleur intérêt, de proposer autre chose aux enfants qu’un simple service de garde en envisageant de donner la priorité à ceux qui en ont le plus besoin.
Il y a urgences à imaginer des solutions ! La commune de Ciney pourrait coordonner ces dispositifs, avec tous les professionnels du secteur. Voici les 3 questions que j’ai posées :
1 – La commune mettra-t-elle à disposition des salles d’étude pour les étudiants en examen ?
Tous les étudiants de la commune ne profitent pas nécessairement d’une bonne connexion internet , ni d’une situation familiale optimale pour passer ces examens dans les meilleures conditions (cohabitation avec des enfants en bas âge, partage des espaces et de la connexion internet, etc)..
Beaucoup d’étudiants sont aujourd’hui au début de leur blocus ! Il est important de pouvoir fournir aux étudiants qui n’en n’ont pas la possibilité, des espaces calmes et silencieux pour leurs révisions.
2 – Quelle attitude la commune prendra-t-elle pour soutenir les étudiants en situation de précarité ?
Selon un sondage réalisé par la FEF au début du mois de mai auprès de 6300 étudiants, 1 étudiant sur 5 aurait tout simplement décidé de laisser tomber le suivi de ses cours à cause des difficultés d’application des mesures d’enseignement sur le terrain.
Pour les étudiants précarisés, un décrochage, et une année ratée signifie la perte de leur bourse et donc peut-être la perte de leur accès à leurs études en général.
Aussi, pour beaucoup d’étudiants la crise du Covid-19 implique la perte d’un emploi d’étudiant, et donc davantage de difficulté à joindre les deux bouts.
3 – Quel dispositif spécial cet été pour les enfants et les jeunes ?
Les enfants et adolescents subissent avec beaucoup de force l’isolement, le manque de contacts sociaux, le décrochage scolaire, ou même parfois des violences intra- familiales. Cette semaine marque le retour à l’école, mais pour un tout petit nombre d’entre eux seulement. Et, il est primordial, du point-de-vue du respect de leur droit et d’abord de leur meilleur intérêt, de proposer autre chose aux enfants qu’un simple service de garde.
Nous souhaitons donc que la commune, qui dispose des leviers précieux à ce sujet, réfléchisse sans tarder (des choses pourraient déjà se mettre en place en juin!) à la façon dont l’ensemble du milieu associatif peut répondre à ces besoins de bientraitance. Et en envisageant de donner la priorité à ceux qui en ont le plus besoin.
Alors ?? On s’y met ?