Le 11 septembre dernier, le gouvernement a lancé le marché public pour la construction de la future prison de Sugny (Vresse-sur-Semois), prévue pour accueillir 312 détenus. Si tout va bien, les travaux devraient débuter en 2023.
Suite à cette annonce, le Ministre Clarinval a annoncé que des « éléments d’organisation provinciale » étaient actuellement sur la table du gouvernement fédéral. Aucune décision n’a encore été prise mais, selon lui, la prison de Dinant pourrait tout simplement disparaître dans quelques années.
La prison de Dinant est la plus petite prison de Walllonie : cet établissement est en réalité une maison d’arrêt qui accueille essentiellement des personnes en détention préventive.
Cette actualité soulève 2 inquiétudes :
1/ Cette future prison est-elle bien située ? Quel en sont les accès ? Est-il facile de s’y rendre tout comme le permet celle de Dinant ?
2/ Si la prison de Dinant disparaît, quel établissement serait capable de reprendre son rôle ?
Je me suis empressée de poser une question écrite au Ministre de la justice Koen Geens à ce sujet.
En effet, les questions de politiques pénitentiaire relève du niveau de pouvoir fédéral ainsi que la mobilité est une compétence partagée entre l’autorité fédérale et les Régions, la question ci-dessous fait dès lors référence à une matière transversale !
Voici mes questions :
1/Monsieur Clarinval annonce également, à la surprise générale la probable fermeture de la prison de Dinant, confirmez-vous cette information ?
2/ Sur les inquiétudes liées à la mobilité pour rejoindre la prison située à Vresse-sur-Semois ; Des protocoles auraient été signé avec le TEC pour le renforcement des lignes de bus, qu’en est-il précisément ? Quels sont les engagements qui ont été concertés ?
3/ Sur la destination de la future prison, qui ne serait pas une maison d’arrêt mais qui enfermerait des détenus venus purgés leur peine, il serait question, également pour dépasser les problèmes de mobilité causés par sa localisation, et pour rassurer les acteurs de la justice eux-mêmes, que ce soit le juge qui se déplace pour les audiences. Une salle d’audience est-elle effectivement prévue dans les plans de la nouvelles prison ? Cette option est-elle préconisée par les acteurs de terrain ?
4/ Comment voyez-vous « l’équilibre provincial » qui serait sur la table au fédéral concernant les prisons à l’échelle du namurois ? Pouvez-vous nous en dire plus en ce qui concerne la politique pénitentiaire dans la province de Namur ? Quels en sont par exemples les contraintes éléments d’organisation qui retiennent votre attention à l’échelle de ce territoire?
Je suis donc dans l’attente d’une réponse, en espérant que le ministre prendra en compte dans son travail tout les points mis en avant ci-dessus.