Dans quelques jours, nous serons le 14 octobre 2021, soit trois ans après les élections communales et provinciales de 2018, le fameux cap de la mi-mandat. Le moins qu’on puisse dire, c’est que le paysage actuel montre Ecolo comme une force avec laquelle il faut compter dans nos contrées namuroises et diphinataises.

Force de majorité dans dans pas moins de 11 communes de la province de Namur, une situation historique où nous agissons pour des communes plus vertes, plus participatives et plus solidaires.

Force de majorité encore, avec un ministre fédéral de la mobilité, deux députés wallons, une députée fédérale, une sénatrice et des relais avec nos ministres au fédéral, à la Région et à la FWB.

Et aussi, force d’opposition dans 19 communes, où les écologistes sont reconnus comme des mandataires sérieux, crédibles, honnêtes et justes dans l’exercice du contrôle démocratique.

Force d’opposition aussi à la Province, avec une présence massive de 8 élus au Conseil, qui sont particulièrement remontés pour sortir ce petit microcosme de sa torpeur

Et on voudrait souligner ce travail d’opposition parce que d’un point de vue personnel, il pèse beaucoup plus lourd, il demande plus de travail. On va avoir tendance à se mettre la pression, mais dans un horizon politique qui donne parfois bien peu de perspectives. On a envie de vous dire 1/ merci, 2/ ne lâchez rien, mais aussi préservez-vous, en prenant de la distance, et en choisissant vos combats.

Arrivés à mi-mandat, nos élu·e·s peuvent déjà mettre en lumière de nombreux projets positifs :

  • la mise en place d’un budget participatif à Namur,

  • la création d’espaces conviviaux à Assesse,

  • le développement d’une épicerie sociale à Jemeppe-sur-Sambre,

  • la plantation de nouveaux arbres à La Bruyère,

  • un soutien à la rénovation des habitations pour plus d’efficacité énergétique à Floreffe et Profondeville,

  • des nouveaux logements d’urgence pour les personnes précarisées à Dinant.

Ce n’est qu’un petit aperçu de tout ce qui a été réalisé jusqu’à présent. On a aussi envie de vous dire : accrochez-vous, on est au milieu du gué, il faut tenir la distance, votre mandat est loin d’être terminé.

Bine évidemment, il a fallu gérer l’inattendue crise du Covid ainsi que les terribles inondations de ce mois de juillet. Nos élu·e·s locaux qu’ils soient en majorité ou en opposition, se sont mobilisés avec toute leur énergie pour que personne ne soit oublié.

A leur initiative, de nombreuses mesures de soutien ont été mises en place pour les personnes isolées, les acteurs·trices de la culture, les commerçant·e·s, les plus précarisés, les enfants, ainsi que les personnes sinistrées, et on pensera tout particulièrement à nos forces vives de Rochefort et Houyet.

Chacune à leur manière, ces crises nous rappellent à l’urgence climatique et nous poussent ainsi à donner le meilleur de nous mêmes. C’est Philippe Lamberts qui l’évoquait au Parlement européen : les catastrophes, c’est pas en 2050, c’est maintenant. Et c’est pas seulement au bout du monde, c’est aussi chez nous. Et Philippe de conclure : Plus vite, plus haut, plus fort: il faut appliquer la devise olympique à nos efforts pour sauver le climat !

C’est aussi à sa manière, Greta Thunberg qui nous disait ce lundi « marre du bla bla bla, il est temps de passer à l’action » Alors pour continuer l’action, on vous rappelle le prochain rendez-vous, dimanche 10 octobre, 12h30, Gare du Nord, départ de la marche pour le climat. Il y a un train à 8h12 depuis Beauraing, 9h14 depuis Dinant, 9h19 depuis Auvelais, 9h45 depuis Andenne, 10h26 depuis Namur.