Depuis avril 2021, à la demande des écologistes, le Sénat dresse un état de la situation des violences gynécologiques et obstétricales.
Je parle dans cet article de notre demande de rapport d’information.

De nombreuses femmes témoignent de violences lors des soins gynécologiques, de manque de considération, de sexisme, de racisme, de brutalités parfois.Il peut s’agir aussi de soins réalisés sans ou contre le consentement, d’une violation de leur intimité. La définition est vaste.  Les soignant.es bien sûr sont souvent sur la défensive lorsqu’ils sont accusés de ces violences. Beaucoup se remettent en question, et pointent aussi les difficultés de leur métier, dont le manque de temps.

J’estime ce sujet intime important. Et j’espère que ce travail politique contribuera à rétablir le dialogue et le respect.Cela fait très longtemps que la libre disposition de son corps dans le cadre de ces soins sont débattus dans la société. Ce qui est nouveau est que cette question monte aujourd’hui pleinement au niveau politique.

Les auditions (30 experts pendant 7 séances de commission) ont permis d’entendre les différents points de vue et de formuler des recommandations politiques. Nous avons synthétisé 420 pages de contributions extrêmement intéressantes !  Le projet de rapport (46 pages) est rédigé et a été présenté en réunion publique ce lundi 24 avril.

La suite ? La discussion sur le texte se poursuivra en commission ces prochaines semaines, jusqu’au vote du rapport sénatorial en séance plénière, probablement le 23 juin.

Vous pouvez revoir la présentation du rapport en comité d’avis pour l’égalité entre les femmes et les hommes du Sénat ici : https://www.senate.be/www/?MIval=/index_senate&MENUID=53000&LANG=fr